mardi 28 juillet 2015

Christophe Cellier, "éponges", accrochage au MUBA de Tourcoing, 1989.

Christophe Cellier, éponge n°50a  photographie argentique, 1989.

Comme la plupart des corps visibles les éponges absorbent la lumière et en renvoient une partie. Une spectrographie pourrait nous renseigner sur leurs éléments constituants les plus intimes, pourtant même à l’état d’image leur pouvoir d’absorption reste entier, le regard se perd dans la matière. Le spectateur attiré par la multitude de cavités ne tarde pas à répondre à cet appel.
Christophe Cellier.

Christophe Cellier, accrochage MUBA de Tourcoing, 1989.

lundi 27 juillet 2015

Christophe Cellier, "sur le chemin des coïncidences, je porte ma croix", juin 2015.


En douze images comme autant de stations,  je m’interroge sur la symbolique du corps de douleur.



 Station 1: l'histoire n'a pas de sens.

 Station 2: et sans doute, je préfère les images.

 Station 3: le temps s'est effacé à la faveur du temps.

 Station 4: c'est le début des successions imperceptibles.

 Station 5: la politique envahit la simple pratique.

 Station 6: le processus tout entier se met en scène.

 Station 7: le progrès conduit à l'érection des statues.

 Station 8: ils hésitent,...

 Station 9: chaque jour, j'aspire à l'au-delà.

 Station 10: la marche en avant détermine l'agonie.

 Station 11: la passion recherche ses héros dociles.

Station 12: à bien des égards les choses sont prévisibles.

Photographies et textes Christophe Cellier, juin 2015.