A l’invitation de la pleine lune j’ai délaissé mes appareils
et mes écrans pour arpenter les forêts et les jardins. Rempli d’une conscience
extatique mon pouls s’accélérait à chaque pas de peur d’être médusé. Mon
imaginaire se construisait en marchant et dans ce rêve éveillé le désir de
floralies s’est imposé à moi. La nuit dissout les frontières entre les réalités
et c’est cet état de conscience que je souhaite prolonger. Dans la machine que
je conçois, je m’emploie à tisser des liens avec ce sentiment diffus à l’aide
d’algorithmes et de moteurs discrets.
Quand une main évanescente se matérialise et vous tend un
bouquet insaisissable c’est tout un jardin vicariant qui s’ouvre à vous. Le
parcours est artificiel, il s’agit d’une seconde nature. Une rose se substitue
à une autre, il n’y a plus de certitudes.
C.C
Christophe Cellier par Quentin Macquart novembre 2017.
exposition naturel/ artificiel, fabrique APEFIM Caen sept 2018
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